La Princesse et la Pute

La Princesse et la Pute est une production de référence de la maison Dorcel. D'une durée de 2 h30, il se décompose en 2 parties et reprend le thème d'Un fauteuil pour deux (avec Eddy Murphy)

Les frères Piroshki, riches financiers règnent en maîtres sur la Principauté de San Clito, un lieu dont la seule raison d'être est de permettre à ceux qui en ont les moyens de satisfaire tous leurs vices. Ils ont mis sur le trône une princesse fantoche. Un soir, alors qu'ils sont en train de se faire soulager au Blue Pussy, le plus célèbre bordel de la principauté, l'un des 2 compères soutient qu'une pute pourrait très bien remplir la fonction de princesse. Il s'ensuit d'un pari entre les 2 frères. La princesse en titre, Sofia, encore vierge et romantique, se voit alors rejetée de son palais et envoyée au Blue Pussy, où elle va devoir prendre la place de la pute nymphomane Helga, qui elle se retrouve propulsée sur le siège suprême.

Olivia campe le rôle d'une pute du Blue Pussy, partenaire privilégiée des vilains frangins, pour qui elle rentre dans des jeux de rôles liés à leurs fantasmes. Toujours emplie de générosité , elle va tenter, par ailleurs, de venir en aide à cette pauvre Sofia, toute innocente et habituée au luxe, dès lors perdue dans un monde de perversité et dépourvue d'argent.

La Dame de la Rivière apparaît sporadiquement au cours de l'histoire, dans son rôle de composition . On la croise ainsi dans le Blue Pussy, en train de se mouvoir sexy et suggestive sur une plateforme et aussi en compagnie de la princesse Sofia. On la retrouve surtout dans 3 scènes hards, la 2^e et la 3^e étant, selon moi, 2 scènes Oliviennes anthologiques.

Pour finir, d'un point de vue général sur ce film, dont je n'ai vu entier que la première partie, on dira que le thème est bien trouvé et que le scénario tient la route. Bon c'est clair c'est pas du Kubrick , on est dans un porno, hein ! Par contre les doublages, propres aux films de Dorcel, en tout cas à cette époque, sont quand-même toujours de très mauvaise augure. On ne peut que regretter, par exemple, de ne pas entendre la véritable voix d'Olivia, qui fait vraiment partie de son charme.

Alors que la princesse Sofia se morfond sur son sort, dans sa petite chambre du Blue pussy, elle croit entendre les pleures d'une femme dans la pièce à côté. Curieuse, elle ouvre la porte et découvre un spectacle outrageant pour son âme chaste . Une femme, Olivia, allongée sur un lit, est train de s'accoupler de la manière la plus bestiale qui soit avec un homme. Cette scène ne dure vraiment pas longtemps, moins de 5 minutes, mais elle est vraiment sauvage.

Dimitri Piroshki a un fantasme particulier, être un professeur qui corrige et initie une de ses jolies élèves.

Dans une salle de classe, Olivia, avec des petites couettes et en jupe écossaise, fait de la balançoire au-dessus de lui, avant de passer au cours. Assise à une table, elle est alors soumise à des questions de géographies. N'ayant pas appris ses leçons elle est incapable de répondre , ben tiens !  Il faut voir les petites moues adorables qu'elle nous fait. Rien que pour ça, la scène vaut déjà le détour. Ceci nous invite, d'ailleurs, à penser qu'Olivia n'aurait sûrement pas été mauvaise en comédie. 

Bon, enfin bref, évidemment du coup, son professeur ne peut faire autrement que de la punir . La pauvre Olivia va d'abord  recevoir une fessée avant de devoir se plier aux désirs plus charnels de ce professeur qui abuse un peu quand même.

C'est donc la première des 2 scènes Oliviennes de ce film, que je qualifiais d'anthologique en introduction. La raison en est la petite mise en scène simple mais bigrement efficace et surtout A-Muse-ante, avec bien entendu une prestation excellente de la Dame de la rivière.  

Dernière scène du film, Olivia se prête à nouveau à un jeu de rôle pour les frères Piroshki, mais cette fois ci c'est elle qui aura le dernier mot .

Dans un décor très théâtral, évoquant un Londres du XIX^e siècle, et au travers d'un éclairage bleuté, Olivia, très élégante, avec son imperméable et son berret noirs, marche seule pas très rassurée semble-t'il. Soudain ! Un homme avec un chapeau haut de forme, Sasha Piroshki, surgit derrière elle. Il l'enserre et lui retire son imper, nous dévoilant une Olivia juste vétue d'un bustier, de bas et de portes jarretelles noirs. Il caresse la belle puis lui demande de se mouvoir devant lui pour la déguster des yeux. Olivia esquisse alors quelques pas de danse, si l'on peut dire , nous montrant ses atouts. Rassasié, le vilain la fait s'asseoir sur un banc et la met en charge de s'occuper buccalement de lui.

Un peu plus tard, alors qu'il besogne la Belle sur un banc, un policeman, Dimitri Piroshki,  débarque et le menotte sur le banc. Olivia, reconnaissante, remercie à sa façon cet homme providentiel . Mais bientôt la belle, pas ingrate pour 2 sous, s'offre aux 2 hommes qui vont la gratifier au passage d'une double pénétration.

Voila donc la seconde scène Olivienne du film qui, selon moi, est  à classer dans ses scènes cultes. En effet, même si il y a des répétitions d'images et quelques plans trop rapprochés, le décor théâtral atypique et la petite mise en scène, là aussi plutôt A-Muse-ante, lui confèrent un cachet tout particulier et succulent. Enfin et surtout on a une Olivia, vraiment mise en beauté, dont la prestation est encore une fois remarquable.