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 Mise à  jour : 18/03/2008
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Deep Purple
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       Si Led Zeppelin, avec ses 2 premiers albums, sortis en1969, enclenche une nouvelle approche du rock, dans un ton plus dur et plus lourd, on peut, sans doute, dire que c’est Deep Purple, qui l’année suivante, avec In rock, la matérialise en un genre particulier. In Rock est souvent présenté comme étant le premier véritable disque de Hard Rock. Il est vrai que, pour le coup, là, tous les morceaux sont, sans ambiguïté, dans cette orientation musicale. On s’éloigne même de l’influence blues, pour aborder la passerelle Heavy Metal. Cette réalisation vinylique va inspirer un bon nombre de groupes, qui dans ce sillage, vont s’engouffrer pour écrire l’histoire du Hard rock et du Heavy Metal.

     Le titre de l’album, In Rock, est déjà très explicite. Le visuel de la pochette en affermit le sens. On y voit les 5 visages des membres du groupe sculptés dans les falaises du Mont Rushmore, remplaçant ceux des 4 présidents américains. La couleur est annoncée, une musique dure, lourde et solide comme du granite. En prolongeant, on peut y voir aussi un symbole : Deep purple est le leader d’une  nouvelle ère dans le Rock.

     Le disque démarre en trombe avec Speed King. Un furieux solo de guitare, ponctué par un doux passage d’orgue en guise d’introduction et d’un coup sec, on part dans un tourbillon rapide et brutal. Dans la même veine, il y a aussi Flight of the rat et surtout Hard lovin' man, possédant, déjà, une structure bien Heavy Metal. Si le reste se situe, en général, sur un tempo plus médium, il n’en demeure pas moins que ça bombarde. Il n’y a pas de temps morts. Tous les morceaux sont là pour  cogner. Il nous faut, également évoquer le chef d’œuvre, Child in Time, qui est à Deep Purple, ce que Stairway to heaven est à Led zeppelin. La différence avec ce dernier étant qu’au lieu de grimper progressivement vers une fin tonitruante, Child in Time alterne des couplets doux avec des envolées puissantes lors des refrains, qui prennent toute leur ampleur dans les fabuleux cris du chanteur, Ian Gillan. Le solo de guitare, après un départ lent, est livré, à son tour, avec une grande énergie. Le morceau se termine dans un déchaînement qui va en s'accélérant, concluant le dernier passage couplet-refrain. Tout comme Stairway to Heaven, Child in time nous offre, à la fois, toute l’étendue du domaine musical Hard and Heavy et un archétype de ballade qu’on retrouvera fréquemment dans le genre, à l’exemple de Beyond the realms of the death de Judas Priest, Remember tomorrow de Iron Maiden ou encore God of wrath, du plus méconnu Metal Church.
 
     Au niveau du son de In Rock, on retrouve les caractéristiques essentielles du Hard and heavy déjà évoquées. On a la guitare en saturation, le cri dans le chant, là encore, dans un registre aigu, une section rythmique basse-batterie lourde. Cette dernière ne se contente pas de donner la pulsion, mais développe, aussi de multiples interventions, breaks, roulements sur les toms, coups de cymbales etc... Enfin, il y a l’orgue, occupant une place très importante et assez unique dans le genre. Il donne une couleur originale et bien spécifique à Deep purple. Il intervient, un peu, comme une seconde guitare. Il peut renforcer la puissance rythmique, atteignant aussi parfois le seuil de la saturation, enrichir par des petites phrases mélodiques ou se répandre dans des parties de solos.

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     Le second album du groupe, qui sert de référence en matière de Hard Rock, est Machine Head. Il sort en 1972. Là encore, le titre et la pochette sont très symboliques. Machine Head (tête de la machine), suggère bruit et acier. On retrouvera l’idée dans Motorhead et bien plus tard, à la fin des années 80, dans un groupe de Trash metal, répondant au nom même de Machine Head. Quant au visuel du disque, il évoque une texture métallique. La liaison titre/pochette, nous informe encore, sans ambiguïté, sur le contenu.

    Musicalement, l’album baigne dans une atmosphère lourde. Il débute avec un autre bijou du groupe, Highway Star, dans lequel s‘enchaînent magistralement un solo d’orgue puis un de guitare. Il y a, surtout, le plus célèbre morceau du groupe et l'une des pièces maîtresses du Hard Rock, Smoke on the water. Quel apprenti guitariste n’a pas joué ce riff ? Ce disque sonne, par ailleurs, plus Hard Rock que Heavy Metal, selon moi, à l'inverse de In Rock qui me semble plus marqué Heavy Metal. On retrouve en effet une influence bluesy bien plus prononcée sur Machine Head que sur In Rock, comme par exemple dans les morceaux Lazy ou Space truckin'.

       Enfin, s’il n’y a qu’un album de Deep Purple à avoir, c’est tout de même le fameux Live, Made in Japan, considéré comme le chef d’œuvre du groupe et pour beaucoup, comme le meilleur album live de rock, jamais enregistré. Tous les morceaux sont menés à leur plus haut niveau d’expression. Highway Star ouvre le bal. Mené à un train d’enfer, il est bien plus rapide que dans sa version studio. Il nous cloue littéralement au sol. Child in Time atteint les sommets de sa magnificence. Beaucoup plus puissant, le contraste entre entre le calme et la tempête est très nettement amplifié. Smoke on the water est lui aussi encore plus percutant, que sur Machine Head. Sur Strange Kind of woman, Gillan, au chant, et Blackmore, à la guitare, se livrent à un fantastique duo, qui restera mythique. On se voit même gratifier d’un très bon solo de batterie de Ian Paice, sur Lazy. nous démontrant toute l’étendue de son talent, sans nous ennuyer. Jon Lord pousse, parfois, son orgue à la  saturation, notamment sur Space truckin'. La basse de Roger Glover, bien présente, contribue à grossir énormément le son, donnant encore plus d’impact à l’ensemble. Ce disque est, surtout, une combinaison parfaite entre virtuosité et énergie. Il clôture, pourtant, l’aventure de cette deuxième formation de Deep Purple, communément nommée « Mark II », et considérée comme la plus prestigieuse.

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   On a vu plus haut, la couleur sonore de Deep purple, mais ce n’est pas son seul apport, en matière de Hard Rock. On peut parler aussi de ses structures rythmiques. Elles sont souvent simples et percutantes. Elles se caractérisent, notamment, par des riffs de guitare, fondés à partir d'enchaînements d’accords, diminués à 2 ou 3 notes, de type powerchord ou quarte (Smoke on the water). Cela permet, dans la saturation et avec l’appui de la basse, de dégager une puissance maximale. Ce type d’accords sera une des spécificités du jeu de guitare dans le Hard Rock et le Heavy metal.

       Deep Purple est aussi reconnu pour la grande virtuosité de ses membres, et ce, quelle que fut sa formule (ou sa « mark »). Elle se caractérise, notamment, à travers les chorus et les arrangements. Ritchie Blackmore participe au mythe du Guitar Hero. Ian Paice, passe pour  être l’un des meilleurs batteurs du monde. Ian Gillan fait preuve de réelles prouesses vocales, portant le chant à un niveau très élevé. David Coverdale, qui le remplacera en 1973, sera, à son tour  reconnu pour son timbre chaud et son talent de vocaliste. Jon Lord joue de son orgue, à la manière d’un guitar hero. Il ressort, en fait, une dimension de musique classique, dans ce groupe. D’ailleurs la première réalisation de cette formation, « Mark II », fut un concerto, enregistré avec un orchestre symphonique, Concerto for Group and Orchestra, paru en 1969. L’influence de la musique classique se retrouvera chez de nombreux groupes de Metal. Deep Purple n’y est sûrement pas étranger. Le groupe a porté le Hard Rock- Heavy Metal, à un niveau technique très élevé.

    Enfin, au-delà de ces apports sonores et techniques, Deep Purple est aussi à l’origine de grands noms du Hard Rock, qui vont découler de ses membres et dont nous parlerons au fur et à mesure. On pourrait en un faire un arbre généalogique, dont les premières branches seraient Rainbow, fondé par Ritchie Blackmore et Whitesnake, à la teinte plus bluesy, formé par David Coverdale.

      Deep Purple est donc, sans contestation, l’une des principales chevilles ouvrières du Hard Rock et du Heavy Metal, même si le groupe semble en refuser la dénomination. Il sera une référence essentielle, pour de futurs groupes tel Iron Maiden, qui à ses débuts, le citera comme son influence principale.

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DEEP PURPLE :

  Il ya eu tellement de formations et de reformations chez Deep Purple, que nous mentionnons ici, seulement les musiciens, de la décennie 70. Pour le reste : clicker sur le lien sur la droite. winkco

    Les différentes formations du Pourpre profond, se déclinent en Mark (I, II etc...)

Mark II :
Jon Lord : claviers (1967-76)
Ian Paice : batterie (1967-76)
Ritchie Blackmore : guitare (1967-75)
Ian Gillan : chant (1969-73)
Roger Glover : basse (1969-73)
Mark III :
David Coverdale : chant (1973-76)
Glenn Hughes : basse (1973-76)
Mark III :
Tommy Bolin : guitare (1975-76)


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Child in time

Sweet child in time, you'll see the line
the line that's drawn between the good
and the bad
see the blind man, he's shooting at the world
the bullets flying, they're taking toll
If you've been bad, Lord I bet you have
and you've not been hit by flying lead
you'd better close your eyes
you'd better bow your head
wait for the ricochet

oooh
I'm crying for you day and night
oooh

aaah
I wanna hear you say
aaah


Sweet child in time, you'll see the line
the line that's drawn between the good of us
and the bad of us
see the blind man, he's shooting at the world
the bullets flying, they're killing everyone
if you've been bad, Lord I bet you have
and you've not been hit by flying lead
you'd better close your eyes
you'd better bow your head
wait for the ricochet

oooh
I wanna be inside you
oooh

aaah
I gotta hear you sing
aaah
in rock


Petite biographie de Deep Purple 

     Avant toutes choses, reprécisons que les différentes formations de Deep Purple  se déclinent en Mark (I, II etc… ).

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      Deep purple prend forme, d’abord sous le nom de Roundabout, en 1967, projet d’un batteur/chanteur, Chris Curtis. Il recrute Jon Lord, à l’orgue hammond. mais pris par le LSD, il abandonne la partie rapidement. Jon poursuit et enrôle Ritchie Blackmore, à la guitare. Ils engagent, par la suite, Nick Simper à la basse, puis Rod Evans au chant et Ian paice à la batterie. Le Groupe prend le nom de Deep Purple, retenant une idée de Ritchie. Le Mark I est en place en 1968. Il choisit le Danmark pour se roder, en tournant sous l’ancien nom, pour ne pas entacher le nouveau, en cas d’échec, ce qui ne sera pas le cas. L’enregistrement d’un premier single, Hush, suit. S’il n’obtient pas un grand succès en Angleterre, il en remporte un aux States, favorisé, à ce qu’il semble, par le fait qu’un acid portant le nom de Deep Purple circule, à cette époque, en Californie. De cette formation, 3 albums verront le jour entre 1968 et 69, Shades of Deep Purple, The Book of Taliesyn et Deep Purple.

         Lord et Blackmore décident de se séparer de Simper et Evans, qui ne correspondent pas à ce qu’ils envisagent. Ils recrutent un chanteur, Ian Gillan et un bassiste Roger Glover, tous deux, membres du groupe Episode Six. Le changement s’opère, non sans anicroches, Simper et Evans, découvrant, peu à peu, le sort qui leur est réservé. Une fois la situation clarifiée, le line-up le plus mythique de Deep, le Mark II, est constitué. Un 45 tours, Hallelujah, a déjà été enregistré. Dès lors, Le groupe veut prendre une direction musicale plus lourde et plus dure. Est-ce l’effet du Zeppelin, qui à cette époque, commence à cartonner dans les charts ?

     Le groupe se met à répéter dans une ancienne école et compose ses premiers morceaux, Speed king, puis Child in time. En parallèle, se juxtapose un autre projet, un concerto avec le Royal Philharmonic orchestra au Royal Albert Hall, une des salles les plus prestigieuses de Londres. Jon lord a 3 mois pour le composer. Du coup, il manque des sessions de répétitions, ce qui a le don d’irriter Ritchie. Cette entreprise s’avère un réel succès, mais brouille quelque peu l’image du groupe.

        Deep Purple tourne ensuite, sans relâche, et enregistre, dans le même temps, son album, In rock, qui sort en juin 70. Celui-ci remporte, à son tour, un grand succès. Cependant, des tensions apparaissent entre Gillan et Blackmore. Le premier reproche au second de vouloir tout diriger. Malgré tout, Deep Purple repart en tournée et met encore en boîte son second disque, Fireball, entre 2 concerts. Il est dans les bacs en septembre 71. S’il marche bien, il n’en demeure pas moins plus faible et moins Hard que son illustre prédécesseur, ce qui déroute ses fans. Du coup, le groupe veut enregistrer au plus vite un nouveau disque. Il réserve le studio mobile des Rolling Stones et le casino de Montreux, pour décembre. Malheureusement, quelqu’un  met le feu à la salle. De cette anecdote naîtra le plus célèbre morceau du groupe, Smoke on the water. En attendant, il trouve un théâtre, mais les voisins se plaignent du bruit et il faut évacuer. Le groupe finit par trouver un hôtel isolé à Montreux. Un titre, When a Blind Man Cries, provoque un nouveau conflit entre Gillan et Blackmore. Ian l’adore et Ritchie refuse qu’il figure sur l’album. Il est relégué en Face B du single Never before. Pendant l’enregistrement, puis la tournée qui suit, les 2 protagonistes finissent par ne plus se parler. Machine Head sort en mars 72.

    Le groupe veut préparer l’album suivant en Italie, mais fatigué par de longues tournées, il ne parvient à mettre en œuvre que 2 morceaux en 3 semaines. L’un d’eux, en plus, est écarté, provoquant un nouveau conflit entre Ritchie et Ian.

      Deep Purple part, ensuite, pour 3 dates au japon, 2 à Osaka et une à Tokyo. Ils choisissent leurs meilleures prestations pour réaliser un Live, le chef d’œuvre, Made in Japan, qui à l’origine devait être réservé au marché japonais.

      Entre Blackmore et Gillan, la rupture se consomme et ce dernier annonce son départ au management. Il finira, quand même, les tournées prévues et participera à l’enregistrement du nouveau disque, Who do you think we are. Celui-ci ne se fera pas dans la joie et la bonne humeur. Ian écrit les paroles, de son côté, avec Roger Glover et vient mettre sa voix sur les bandes, seul. Le dernier tour de piste, passant par l’Europe, le Japon et les States, mené à son terme, c’est la fin du Mark II, qui se clôt, non seulement avec le départ de Gillan, mais aussi avec celui de Glover, exigé par Ritchie.

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                Mark III                                                                       Mark IV

    Le Mark III  prend naissance, à l’été 73, avec Glenn Hugues, un bassiste/chanteur et David Coverdale, un chanteur à part entière, trouvé grâce à une petite annonce, passée dans un journal de rock. Cette formation retrouve le succès avec un nouvel album, Burn, dans les bacs, en février 74.

      Le groupe part au mois de mars aux States, avec comme point culminant, un passage au festival California Jam, le 6 avril. Deep Purple partage la tête d’affiche avec Emerson Lake and Palmer et joue devant 200 000 personnes. Ce concert reste mythique dans la carrière du groupe. Il se termine en apothéose. Ritchie, fait exploser son ampli et détruit 3 guitares, la dernière sur la caméra qui filmait l’événement et avait gêné Monseigneur, dans sa prestation.

       Après une tournée en Angleterre avec Elf, en première partie, où officie un certain Ronnie James Dio, le groupe se remet à l’écriture. Des tensions réapparaissent entre ce diable de Ritchie et les 2 nouveaux membres. Cette fois-ci, des idées lui sont imposées. L’enregistrement, puis la tournée américaine et européenne suivent. Stormbringer, la nouvelle galette sort fin 74. Le succès est moindre que pour son prédécesseur. Le groupe repart, ensuite, tourner de l’autre côté de l’Atlantique. Ritchie, y reste pour enregistrer un album solo, avec les membres de Elf, le guitariste en moins, bien sûr. C’est au cours de la tournée européenne suivante, qu’il quitte le Pourpre Profond, pour se consacrer à son nouveau projet, Rainbow, dans lequel, il sera enfin seul maître à bord. C’est la fin du Mark III.

       Le Mark IV redémarre avec un dénommé Tommy Bolin, à la guitare. Le groupe écrit de nouveaux morceaux, mais chacun se consacre, en même temps, à divers projets. Jon, Glenn et David rejoignent le Butterfly Ball de Roger Glover, pour un concert au Royal Albert Hall. Ian Gillan est présent également. L’album, Come Taste the Band, sort en octobre 75, suivit d’une tournée mondiale. L’accueil du disque est mitigé. Les sets du groupe vont devenir de plus en plus catastrophiques, notamment, en raison de l’addiction de Bolin à l’héroine, mais aussi du fait que Coverdale et Hugues, qui se partagent des vocaux, luttent à celui qui hurlera le plus fort. L’aventure de Deep Purple se termine définitivement en  mars, avec les larmes de Paice et de Lord, devant l’ampleur du désastre.

      David Coverdale va monter son propre groupe, Whitesnake, dans lequel, Jon Lord et Ian paice vont jouer également.

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Mark II b

       En 1984, Deep Purple se reforme dans sa formule la plus mythique, le Mark II (b), à l’initiative de Ritchie, qui contacte Jon. Un nouvel opus, Perfect Strangers, débarque fin octobre. C’est une totale réussite. La magie est bien là et le succès est au rendez-vous. Les tournées suivent, mais les concerts sont de qualité variable. La tournée européenne sera quant à elle de taille réduite.

       En 1987, un nouveau disque, House of Blue Light, sort. La tournée qui suit, passe pour la première fois derrière le rideau de fer. Le groupe réalise un nouveau Live, qui ne s’avère pas une franche réussite. De plus, suivant le support, cassette, CD ou vinyl, les morceaux diffèrent. Ce Mark II b prend fin en 89, après un désaccord entre Lord et Blackmore, d’un côté et Gillan, de l’autre, portant sur le choix du studio pour le prochain disque.

      Le Mark V prend la relève avec John LynnTurner, qui avait officié dans Rainbow, au chant. Le Mark II (c) renaît pour la 3e fois, en 1993, à l’occasion des 25 ans du groupe. Il prend fin, suite  aux éternels différents entre le chanteur et le guitariste, entraînant cette fois-ci, le départ de Ritchie. Le Mark VI prend forme avec Joe Satriani, un Guitar hero célèbre. Ce dernier, ayant un projet solo à assurer, il ne restera que le temps d’une tournée. C’est du reste, le seul Mark, qui  n’enregistrera pas de disque. Deep Purple prend  une forme stable, en 1994, avec un nouveau Guitar Hero, Steve morse, proposé par Roger. S’il est plutôt méconnu du public, il est reconnu par ses pairs. L’année suivante, le Mark VII tourne dans le monde entier, se produisant même en Afrique du Sud, en Corée du Sud et en inde. En 2002, Jon  tire sa révérence. Don airey, claviériste et vieux briscard du Hard Rock Anglais (Ozzy Osboune, Whitesnack, Rainbow etc…), sera choisi pour succéder à cette légende. Le mark VIII est toujours en piste actuellement.

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Mark VIII 


4 albums de Deep Purple

rock                  mach
             In Rock (1970)                                                    Machine head (1972)

jap                   burn
        Made in Japan (1972)                                                        Burn (1974)





     Dans la perfide albion, en cette fin des années 60, un troisième groupe, alourdit considérablement sa musique. Prenant une tournure beaucoup plus sombre que ses pairs. Black Sabbath finalise le concept de Heavy Metal.


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Deep Purple
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Les différentes
formations de
Deep purple


Deep Purple
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Deep Purple
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Bio Deep Purple
(Deep purple-Apollo)


Deep Purple
Wikipédia



Discographie

Mark I :

Shades of
Deep Purple
(1968)

The Book of Taliesyn 
(1968)

Deep Purple
(1969)

Mark IIa :

Concerto for Group
and Orchestra
(1969)

In Rock
(1970)

Fireball
(1971)

Machine head
(1972)

Made in Japan
(Live)
(1972)

Who Do We Think
We Are
(1973)

Mark III :

Burn
(1974)

Stormbringer
(1974)

Made in Europe
(Live)
(1976)

Mark IV :

Come Taste the Band
(1975)

Mark IIb :

Perfect strangers
(1984)

The House of
Blue Light
(1987)

Mark V :

Slaves and Masters
(1990)

Mark IIc :

The Battle Rages On
(1993)

Come Hell or
high Water
(Live)
(1993)

Mark VII :

Purpendicular
(1996)

Live at the
Olympia 96
(Live)
(1997)

Abandon
(1998)

Live at the
Royal Albert Hall

(Live avec l'Orchestre
symphonique de Londres)
(2000)

Mark VIII :

Bananas
(2003)

Rapture of the deep
(2005)

They all came
down to Montreux
(Live)
(2007)