Si Led Zeppelin, avec ses 2 premiers
albums, sortis
en1969, enclenche une nouvelle approche du rock, dans un ton plus dur
et plus lourd, on peut, sans doute, dire que c’est Deep
Purple, qui
l’année suivante, avec In rock, la
matérialise en un genre
particulier. In Rock est souvent présenté comme
étant le premier
véritable disque de Hard Rock. Il est vrai que, pour le
coup, là, tous
les morceaux sont, sans ambiguïté, dans cette
orientation musicale. On
s’éloigne même de l’influence
blues, pour aborder la passerelle Heavy
Metal. Cette réalisation vinylique va inspirer un bon nombre
de
groupes, qui dans ce sillage, vont s’engouffrer pour
écrire l’histoire
du Hard rock et du Heavy Metal.
Le titre de l’album, In Rock, est déjà
très explicite. Le visuel de la
pochette en affermit le sens. On y voit les 5 visages des membres du
groupe sculptés dans les falaises du
Mont Rushmore,
remplaçant ceux des 4 présidents
américains. La couleur est annoncée,
une musique dure, lourde et solide comme du granite. En prolongeant, on peut y
voir aussi un symbole : Deep purple est le
leader
d’une nouvelle ère dans le Rock.
Le disque démarre
en trombe avec
Speed
King.
Un furieux solo de guitare, ponctué par un doux passage
d’orgue en
guise d’introduction et d’un coup sec, on part dans
un tourbillon
rapide et brutal. Dans la même veine, il y a aussi
Flight of the rat
et surtout
Hard lovin'
man, possédant, déjà, une
structure
bien Heavy Metal.
Si le reste se situe, en général, sur un tempo
plus médium, il n’en
demeure pas moins que ça bombarde. Il n’y a pas de
temps morts. Tous
les morceaux sont là pour cogner. Il nous faut,
également
évoquer
le chef d’œuvre,
Child
in Time, qui est à Deep Purple, ce que
Stairway to heaven
est à Led zeppelin. La différence avec ce
dernier étant qu’au lieu de
grimper progressivement vers une fin tonitruante,
Child in Time
alterne des couplets doux avec des envolées puissantes
lors des
refrains, qui prennent toute leur ampleur dans les fabuleux cris du
chanteur, Ian Gillan. Le solo de guitare, après un
départ lent, est
livré, à son tour, avec une grande
énergie. Le morceau se termine dans un
déchaînement qui va en
s'accélérant, concluant le dernier
passage couplet-refrain. Tout comme
Stairway to Heaven,
Child
in time
nous offre, à la fois, toute l’étendue
du domaine musical Hard and
Heavy et un archétype de ballade qu’on
retrouvera fréquemment dans le
genre, à l’exemple de
Beyond
the realms of the death de Judas Priest,
Remember tomorrow
de Iron Maiden ou encore
God
of wrath, du plus méconnu Metal Church.
Au niveau du son de In Rock, on retrouve les
caractéristiques
essentielles du Hard and heavy déjà
évoquées. On a la
guitare en saturation, le cri
dans le
chant, là encore, dans un registre aigu, une section
rythmique
basse-batterie lourde. Cette dernière
ne se contente pas de donner la pulsion, mais développe,
aussi de
multiples interventions, breaks, roulements sur les toms, coups de
cymbales etc... Enfin, il y a l’orgue, occupant une place
très
importante et assez unique dans le genre. Il donne une couleur
originale et bien
spécifique à Deep purple. Il intervient, un peu,
comme une seconde
guitare. Il peut renforcer la puissance rythmique, atteignant aussi
parfois le seuil de
la saturation, enrichir par des petites
phrases mélodiques ou se répandre dans des
parties de solos.

Le second album du groupe, qui sert de référence
en matière de Hard
Rock, est Machine Head. Il sort en 1972. Là encore, le titre
et la
pochette sont très symboliques. Machine Head (tête
de la machine),
suggère bruit et acier. On retrouvera
l’idée dans Motorhead et bien
plus tard, à la fin des années 80, dans un groupe
de Trash metal,
répondant au nom même de Machine Head. Quant au
visuel du disque, il
évoque une texture métallique. La liaison
titre/pochette, nous informe
encore, sans ambiguïté, sur le contenu.
Musicalement, l’album baigne dans une atmosphère
lourde. Il débute avec
un autre bijou du groupe,
Highway
Star,
dans lequel s‘enchaînent magistralement un solo
d’orgue puis un de
guitare. Il y a, surtout, le plus célèbre morceau
du groupe et l'une
des pièces maîtresses du Hard Rock,
Smoke on the water. Quel
apprenti guitariste n’a pas joué ce
riff ? Ce disque sonne, par ailleurs, plus Hard Rock que Heavy
Metal, selon moi, à l'inverse de In Rock qui me semble plus
marqué Heavy Metal. On retrouve en effet une influence bluesy
bien plus prononcée sur Machine Head que sur In Rock, comme par
exemple dans les morceaux
Lazy
ou
Space
truckin'.
Enfin, s’il n’y a qu’un album de Deep
Purple à avoir, c’est tout de
même le fameux Live, Made in Japan,
considéré comme le chef
d’œuvre du
groupe et pour beaucoup, comme le meilleur album live de rock, jamais
enregistré. Tous les morceaux sont menés
à leur plus haut
niveau d’expression.
Highway
Star ouvre le bal. Mené à un train
d’enfer, il est bien
plus rapide que dans sa version studio. Il nous cloue
littéralement au
sol.
Child in Time
atteint les sommets de sa magnificence. Beaucoup plus puissant, le contraste entre entre le calme
et la tempête est très nettement amplifié.
Smoke on the water est lui aussi encore plus percutant, que sur Machine Head. Sur
Strange Kind of woman,
Gillan, au chant, et Blackmore, à la guitare, se livrent
à un
fantastique duo, qui restera mythique. On se voit même
gratifier d’un
très bon solo de batterie de Ian Paice, sur
Lazy.
nous démontrant toute l’étendue de son
talent, sans nous ennuyer. Jon
Lord pousse, parfois, son orgue à la saturation,
notamment
sur
Space truckin'.
La basse de Roger Glover, bien présente, contribue
à grossir énormément
le son, donnant encore plus d’impact à
l’ensemble. Ce disque est,
surtout, une combinaison parfaite entre virtuosité et
énergie. Il
clôture, pourtant, l’aventure de cette
deuxième formation de Deep
Purple, communément nommée
« Mark II », et
considérée
comme
la plus prestigieuse.
On a vu plus haut, la couleur sonore de Deep purple, mais ce
n’est pas
son seul apport, en matière de Hard Rock. On peut parler
aussi de ses
structures rythmiques. Elles sont souvent simples et percutantes. Elles
se caractérisent, notamment, par des riffs de guitare,
fondés à partir
d'enchaînements d’accords,
diminués à 2 ou 3 notes, de type
powerchord
ou
quarte (
Smoke on the water).
Cela permet, dans la saturation et avec l’appui de la basse,
de dégager
une puissance maximale. Ce type d’accords sera une des
spécificités du
jeu de guitare dans le Hard Rock et le Heavy metal.
Deep Purple est aussi reconnu pour la grande virtuosité de
ses membres,
et ce, quelle que fut sa formule (ou sa
« mark »).
Elle se
caractérise, notamment, à travers les chorus et
les arrangements.
Ritchie Blackmore participe au mythe du Guitar Hero. Ian Paice, passe
pour être l’un des meilleurs batteurs du
monde. Ian Gillan
fait
preuve de réelles prouesses vocales, portant le chant
à un niveau très
élevé. David Coverdale, qui le remplacera en
1973, sera, à son
tour reconnu pour son timbre chaud et son talent de
vocaliste.
Jon Lord joue de son orgue, à la manière
d’un guitar hero. Il ressort,
en fait, une dimension de musique
classique, dans ce groupe. D’ailleurs la première
réalisation de cette
formation, « Mark II », fut un
concerto, enregistré
avec un
orchestre symphonique, Concerto for Group and Orchestra, paru
en
1969. L’influence de la musique classique se retrouvera chez
de
nombreux groupes de Metal. Deep Purple n’y est
sûrement pas étranger.
Le groupe a porté le Hard Rock- Heavy Metal, à un
niveau technique très
élevé.
Enfin, au-delà
de ces apports sonores
et techniques, Deep Purple est aussi à l’origine
de grands noms du Hard
Rock, qui vont découler de ses membres et dont nous
parlerons au fur et
à mesure. On pourrait en un faire un arbre
généalogique, dont les
premières branches seraient Rainbow, fondé par
Ritchie Blackmore et
Whitesnake, à la teinte plus bluesy, formé par
David Coverdale.
Deep Purple est donc, sans contestation, l’une des
principales
chevilles ouvrières du Hard Rock et du Heavy Metal,
même si le groupe
semble en refuser la dénomination. Il sera une
référence essentielle,
pour de futurs groupes tel Iron Maiden, qui à ses
débuts, le citera
comme son influence principale.
DEEP
PURPLE :
Il ya eu tellement
de formations et de reformations chez Deep Purple, que nous mentionnons
ici, seulement les musiciens, de la décennie 70. Pour le
reste :
clicker sur le lien sur la droite.
Les différentes formations du Pourpre profond, se
déclinent en Mark (I, II etc...)
Mark
II :
Jon Lord
:
claviers (1967-76)
Ian Paice : batterie (1967-76)
Ritchie
Blackmore : guitare (1967-75)
Ian Gillan : chant (1969-73)
Roger
Glover :
basse (1969-73)
Mark
III :
David
Coverdale : chant (1973-76)
Glenn
Hughes : basse (1973-76)
Mark
III :
Tommy
Bolin : guitare
(1975-76)

Child
in time
Sweet child in time, you'll
see the line
the line that's drawn between the good
and
the bad
see
the blind man, he's shooting at the world
the bullets
flying, they're taking toll
If you've been bad, Lord I bet you
have
and you've not been hit by flying lead
you'd
better close your eyes
you'd better bow your head
wait
for the ricochet
oooh
I'm crying for you
day and night
oooh
aaah
I wanna
hear you say
aaah
|
|
Sweet child in time, you'll
see the line
the line that's drawn between the good of us
and
the bad of us
see the blind man, he's shooting at the world
the
bullets flying, they're killing everyone
if you've been
bad, Lord I bet you have
and you've not been hit by flying lead
you'd
better close your eyes
you'd better bow your head
wait
for the ricochet
oooh
I wanna be inside you
oooh
aaah
I
gotta hear you sing
aaah |

|
Petite
biographie de Deep Purple
Avant toutes choses, reprécisons que
les
différentes formations de Deep Purple se
déclinent en Mark
(I, II etc… ).

Deep purple prend forme, d’abord sous le nom de Roundabout,
en 1967,
projet d’un batteur/chanteur, Chris Curtis. Il recrute Jon
Lord, à
l’orgue hammond. mais pris par le LSD, il abandonne la partie
rapidement. Jon poursuit et enrôle Ritchie Blackmore,
à la guitare. Ils
engagent, par la suite, Nick Simper à la basse, puis Rod
Evans au chant
et Ian paice à la batterie. Le Groupe prend le nom de Deep
Purple,
retenant une idée de Ritchie. Le Mark I est en place en
1968. Il
choisit le Danmark pour se roder, en tournant sous l’ancien
nom, pour
ne pas entacher le nouveau, en cas d’échec, ce qui
ne sera pas le cas.
L’enregistrement d’un premier single, Hush, suit.
S’il n’obtient pas un
grand succès en Angleterre, il en remporte un aux States,
favorisé, à
ce qu’il semble, par le fait qu’un acid portant le
nom de Deep Purple
circule, à cette époque, en Californie. De cette
formation, 3
albums
verront le jour entre 1968 et 69, Shades of Deep Purple, The Book of
Taliesyn et Deep Purple.
Lord et Blackmore décident de se séparer de
Simper et Evans, qui ne
correspondent pas à ce qu’ils envisagent. Ils
recrutent un chanteur,
Ian Gillan et un bassiste Roger Glover, tous deux, membres du groupe
Episode Six. Le changement s’opère, non sans
anicroches, Simper et
Evans, découvrant, peu à peu, le sort qui leur
est réservé. Une fois la
situation clarifiée, le line-up le plus mythique de Deep, le
Mark II,
est constitué. Un 45 tours, Hallelujah, a
déjà été
enregistré. Dès
lors, Le groupe veut prendre une direction musicale plus lourde et plus
dure. Est-ce l’effet du Zeppelin, qui à cette
époque, commence à
cartonner dans les charts ?
Le groupe se met à répéter dans une
ancienne école et compose ses
premiers morceaux, Speed king, puis Child in time. En
parallèle, se
juxtapose un autre projet, un concerto avec le Royal Philharmonic
orchestra au Royal Albert Hall, une des salles les plus prestigieuses
de Londres. Jon lord a 3 mois pour le composer. Du coup, il manque des
sessions de répétitions, ce qui a le don
d’irriter Ritchie. Cette
entreprise s’avère un réel
succès, mais brouille quelque peu l’image du
groupe.
Deep Purple tourne ensuite, sans relâche, et enregistre, dans
le même
temps, son album, In rock, qui sort en juin 70. Celui-ci remporte,
à
son tour, un grand succès. Cependant, des tensions
apparaissent entre
Gillan et Blackmore. Le premier reproche au second de vouloir tout
diriger. Malgré tout, Deep Purple repart en
tournée et met encore en
boîte son second disque, Fireball, entre 2 concerts. Il est
dans les
bacs en septembre 71. S’il marche bien, il n’en
demeure pas moins plus
faible et moins Hard que son illustre
prédécesseur, ce qui déroute ses
fans. Du coup, le groupe veut
enregistrer au plus
vite un nouveau disque. Il réserve le studio mobile des Rolling
Stones et
le casino de Montreux, pour décembre. Malheureusement,
quelqu’un met le feu à la salle. De
cette anecdote naîtra le
plus célèbre morceau du groupe, Smoke on the
water. En attendant, il
trouve un théâtre, mais les voisins se plaignent
du bruit et il faut
évacuer. Le groupe finit par trouver un hôtel
isolé à Montreux. Un
titre, When a Blind Man Cries, provoque un nouveau conflit entre Gillan
et Blackmore. Ian l’adore et Ritchie refuse qu’il
figure sur l’album.
Il est relégué en Face B du single Never before.
Pendant
l’enregistrement, puis la tournée qui suit, les 2
protagonistes
finissent par ne plus se parler. Machine Head sort en mars 72.
Le groupe veut préparer l’album suivant en Italie,
mais fatigué par de
longues tournées, il ne parvient à mettre en
œuvre que 2 morceaux en 3
semaines. L’un d’eux, en plus, est
écarté, provoquant un nouveau
conflit entre Ritchie et Ian.
Deep Purple part, ensuite, pour 3 dates au japon, 2 à Osaka
et une à
Tokyo. Ils choisissent leurs meilleures prestations pour
réaliser un
Live, le chef d’œuvre, Made in Japan, qui
à l’origine devait être réservé au marché japonais.
Entre Blackmore et Gillan, la rupture se consomme et ce
dernier annonce son départ au management. Il finira, quand
même, les
tournées prévues et participera à
l’enregistrement du nouveau disque,
Who do you think we are. Celui-ci ne se fera pas dans la joie et la
bonne humeur. Ian écrit les paroles, de son
côté, avec Roger Glover et
vient mettre sa voix sur les bandes, seul. Le dernier tour de piste,
passant par l’Europe, le Japon et les States, mené
à son terme, c’est
la fin du Mark II, qui se clôt, non seulement avec le
départ de Gillan,
mais aussi avec celui de Glover, exigé par Ritchie.
Mark
III
Mark
IV
Le
Mark III prend naissance, à
l’été 73, avec Glenn Hugues, un
bassiste/chanteur et David Coverdale, un chanteur à part
entière,
trouvé grâce à une petite annonce,
passée dans un journal de rock.
Cette formation retrouve le succès avec un nouvel album,
Burn, dans les
bacs, en février 74.
Le groupe part au mois de mars aux States, avec comme point culminant,
un passage au festival California Jam, le 6 avril. Deep
Purple partage la tête d’affiche avec
Emerson Lake and Palmer
et joue devant 200 000 personnes. Ce concert reste mythique dans la
carrière du groupe. Il se termine en apothéose.
Ritchie, fait exploser
son ampli et détruit 3 guitares, la dernière sur
la caméra qui filmait
l’événement et avait
gêné Monseigneur, dans sa prestation.
Après une tournée en
Angleterre avec Elf, en
première partie, où officie un certain Ronnie
James Dio, le groupe se
remet à l’écriture. Des tensions
réapparaissent entre ce diable de
Ritchie et les 2 nouveaux membres. Cette fois-ci, des idées
lui sont
imposées. L’enregistrement, puis la
tournée américaine et européenne
suivent. Stormbringer, la nouvelle galette sort fin 74. Le
succès est
moindre que pour son prédécesseur. Le groupe
repart, ensuite, tourner
de l’autre côté de
l’Atlantique. Ritchie, y reste pour enregistrer un
album solo, avec les membres de Elf, le guitariste en moins, bien
sûr.
C’est au cours de la tournée européenne
suivante, qu’il quitte le
Pourpre Profond, pour se consacrer à son nouveau projet,
Rainbow, dans
lequel, il sera enfin seul maître à bord.
C’est la fin du Mark III.
Le Mark IV redémarre avec un dénommé
Tommy Bolin, à la guitare. Le
groupe écrit de nouveaux morceaux, mais chacun se consacre,
en même
temps, à divers projets. Jon, Glenn et David rejoignent le
Butterfly
Ball de Roger Glover, pour un concert au Royal Albert Hall. Ian Gillan
est présent également. L’album, Come
Taste the Band, sort en
octobre 75, suivit d’une tournée
mondiale. L’accueil du disque
est mitigé. Les sets du groupe vont devenir de plus en plus
catastrophiques, notamment, en raison de l’addiction de Bolin
à
l’héroine, mais aussi du fait que Coverdale et
Hugues, qui se partagent
des vocaux, luttent à celui qui hurlera le plus fort.
L’aventure de
Deep Purple se termine définitivement en mars,
avec les
larmes de Paice et de Lord, devant l’ampleur du
désastre.
David
Coverdale va monter son propre groupe, Whitesnake, dans lequel,
Jon Lord et Ian paice vont jouer également.
Mark
II b
En 1984, Deep Purple se reforme dans sa formule la plus mythique, le
Mark II (b), à l’initiative de Ritchie, qui
contacte Jon. Un nouvel
opus, Perfect Strangers, débarque fin octobre.
C’est une totale
réussite. La magie est bien là et le
succès est au rendez-vous. Les
tournées suivent, mais les concerts sont de
qualité variable. La
tournée européenne sera quant à elle
de taille réduite.
En 1987, un nouveau disque, House of Blue Light, sort. La
tournée qui
suit, passe pour la première fois derrière le
rideau de fer. Le groupe
réalise un nouveau Live, qui ne s’avère
pas une franche réussite. De
plus, suivant le support, cassette, CD ou vinyl, les morceaux
diffèrent. Ce Mark II b prend fin en 89, après un
désaccord entre Lord
et Blackmore, d’un côté et Gillan, de
l’autre, portant sur le choix du
studio pour le prochain disque.
Le Mark V prend la relève avec John LynnTurner, qui avait
officié dans
Rainbow, au chant. Le Mark II (c) renaît pour la 3
e
fois, en 1993, à l’occasion des 25 ans du groupe.
Il prend fin,
suite aux éternels différents entre le
chanteur et le
guitariste, entraînant cette fois-ci, le départ de
Ritchie. Le Mark VI
prend forme avec Joe Satriani, un Guitar hero
célèbre. Ce dernier,
ayant un projet solo à assurer, il ne restera que le temps
d’une
tournée. C’est du reste, le seul Mark,
qui n’enregistrera pas
de disque. Deep Purple prend une forme stable, en 1994, avec
un nouveau Guitar Hero, Steve morse, proposé par Roger.
S’il est plutôt
méconnu du public, il est reconnu par ses pairs.
L’année suivante, le
Mark VII tourne dans le monde entier, se produisant même en
Afrique du
Sud, en Corée du Sud et en inde. En 2002, Jon tire
sa
révérence. Don airey, claviériste et
vieux briscard du Hard Rock
Anglais (Ozzy Osboune, Whitesnack, Rainbow etc…), sera
choisi pour
succéder à cette légende. Le mark VIII
est toujours en piste
actuellement.
Mark
VIII
4 albums
de Deep Purple
Dans la perfide albion, en cette fin des
années
60, un troisième groupe, alourdit
considérablement sa musique. Prenant
une tournure beaucoup plus sombre que ses pairs. Black Sabbath finalise
le concept de Heavy Metal.
7