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 Mise à  jour : 26/02/2008
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2 : L'HYDRE A 3 TETES
ANGLAISE
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LED
ZEPPELIN
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       Dès son entrée en scène, en 1968, Led Zeppelin propose une nouvelle façon d’interpréter le blues, dans un ton plus dur, avec un son lourd et puissant. C’est cela même, qui va définir cette excroissance particulière du rock, qu’est le Hard Rock et/ou le Heavy Metal. Led Zeppelin en est considéré, à ce titre, comme le principal père fondateur. Le groupe ne peut, pourtant, pas en être réduit à cette seule expression. Il en dépasse largement les frontières.

       On peut distinguer 2 époques musicales chez Led Zeppelin. La première, très courte, des débuts, en 1968 aux années 71/72, se cristalliserait dans les 4 premiers albums. Ils semblent former un bloc commun. Ils ne portent pas de titre, mais s’enchaînent comme les chapitres d’un livre, I, II, III et IV. L’orientation y est résolument Hard Rock, combinée à une grande part faite au folk. On pourrait dire que c’est l’ère de la jeunesse, celle de la création du concept Led Zeppelin, dirigeable de plomb, légerté et lourdeur. La seconde, bien plus étendue, débuterait avec la sortie de Houses of the Holy, en 1973, pour se clore, en 1980, avec la mort du batteur, John Bonham. 5 disques, dont 1 live, tiré du film, The song remains the same, en résulteraient, marqués par un élargissement de l’horizon musical. On pourrait parler d’age adulte, celui du développement ou de l’évolution du concept.

    C’est avec ses 2 premiers opus, parus en 1969, que Led Zeppelin donne naissance au Hard Rock. Sur l’album I, on peut citer Good Times bad times, qui ouvre le bal tambour battant, Communication Breakdown, à la structure rythmique, déjà, typiquement Heavy Metal, le psychédélique, sombre et lourd, Dazed and confused, qui part dans des envolées furieuses, ou l’épique How many more time, qui clôture le disque. Sur l’album II, on peut évoquer le classique, Whole lotta love, dans lequel, certains voient la véritable naissance du Hard Rock, ou Heartbreaker. Le groupe met, aussi, en place, ce que l’on pourrait qualifier, d’archétype de ballade Heavy Metal, avec des titres comme Babe I'm gonna leave you, sur le I, ou Since I've been loving you, plus tard, sur le III. Planants et mélancoliques, ces morceaux ne nous emmènent, pas moins, dans des passages très intenses.
 
      Si le Blues est une source d’inspiration fondamentale chez Led Zep, il y’en a une autre, le folk. Elle prend toute sa  mesure avec l’album III, presque entièrement acoustique. On peut mentionner le fabuleux Gallow’s Pole, traditionnel réarrangé à la sauce Page/Plant, qui démarre tranquillement pour monter peu à peu et finir sur un tempo endiablé, prenant des allures de Hard Folk. Comment ne pas parler, également, du magnifique The battle of evermore, qui sera sur le quatrième LP. C’est peut être le joyau du Zep folk. Les parties de mandolines, de guitares et de chants se superposent et se mélangent dans un bouquet de mélodies magnifiques. Sur d’autres morceaux, comme Ramble on, sur le II,  le dirigeable associe l’électrique à l’acoustique, le Hard rock au  folk. Sur scène, le groupe consacrera toujours, une partie de son show, à un long set acoustique.

     L'album IV peut être vu comme la synthèse idéale des 3 précédents. On retrouve tous les visages du groupe, la puissance avec les classiques Black dog ou Rock’en Roll, le folk avec le fameux The battle of evermore ou Going to California. Le clou du spectacle est Stairway to heaven. Ce morceau nous offre un condensé de ce qu'est Led Zeppelin. On monte progressivement, du calme à la tempête, du planant à la brutalité. C’est aussi la ballade Heavy metal, dans toute sa splendeur et certainement le titre le plus célèbre du groupe. En l'espace de 2 ans, Led Zeppelin est arrivé à sa pleine maturité, à son apogée. La boucle est bouclée. La prochaine étape se situe ailleurs.


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        Pour la suite, le groupe confirme ses tendances, mais en les emmenant vers d’autres contrées musicales, dans un espace plus étendu. The crunge, sur Houses of the holy, Trampled under foot, sur Physical graffiti ou Royal Orleans, sur Presence, prennent des couleurs funkysantes, Dyer’s maker, sur Houses, est teinté de Reggae. Sur le double album Physical graffiti, peut être le chef d’œuvre de cette ère, le majestueux Kashmir nous emporte du côté de l’orient, sur Down by the seaside, la guitare se fait hawaïenne. Led Zeppelin développe également de plus en plus des sonorités étranges et dissonantes. Le dirigeable nous fait également voyager, à travers de longs morceaux, où se juxtaposent différentes parties, tels In the light ou In my time of dying, sur physical, et Achilles last stand ou Nobody’s fault but mine, sur Presence. De mon point de vue, Achilles last stand, annonce un type de composition, que l'on retrouvera dans le Heavy Metal des années 80, par exemple, dans les morceaux les plus épiques d'Iron Maiden. Le son de basse, sur ce titre, est, par ailleurs, très similaire à celui de la Vierge de fer.

    Led Zeppelin donne le fond et la forme du Hard Rock/Heavy Metal.

    Le fond, c’est la musique et d’abord le son. Il est caractérisé par une guitare saturée, associée à un chant au timbre aigue. Le tout est soutenu par une section rythmique, basse-batterie lourde et puissante. Ensuite, il y a la méthode. Partant sur des thèmes blues ou folks, la guitare donne le riff et habille le morceau de multiples interventions, le jeu de batterie se développe, dans des structures plus riches et contribue à l'écriture, le chant est un cri, que l'on va chercher loin, mais modulable à l'envie ou au besoin. Enfin on peut ajouter la place essentielle faite aux  solos de guitare, Jimmy, consacrant le statut de guitar hero. 

     Le dirigeable est aussi porteur du mode de vie qui colle à la musique. C’est la forme. Les diverses frasques des membres du groupe avec les groupies, l’addiction à l’héroine de Jimmy, les beuveries de John, les hotels saccagés, une pseudo attitude rebelle etc... vont forger sa légende mais aussi constituer l’état d’esprit primal du Hard Rock, sex drugs and rock’en roll.  On peut noter, aussi, que Jimmy Page entretient une passion pour les sciences occultes et notamment pour Aleister Crowley. L'occultisme sera un thème très prisé dans le Heavy Metal. Led Zep créait aussi le logo, avec les 4 petits symboles, qu’on trouve pour la première fois sur l’album IV, représentant, chacun, un membre du groupe. Avec Led Zep, on a aussi la physionomie du futur Hard Rocker, cheveux longs, Jeans, puis le cuir, que portera Jimmy sur scène, dans les années 75. Le Hard Rocker, peut être vu comme une excroissance du Hippy, qui a perdu ses illusions. Led Zeppelin semble être d’ailleurs le point de rencontre parfait entre les 2. Il demeure, d’ailleurs, l’une des références musicales essentielles pour chacun des 2 mouvements. Stairway To heaven en est certainement l’expression la plus forte et la plus symbolique.

     En réalité, Led Zeppelin offre tant de nuances dans sa musique, qu'on est, avec eux, bien au delà du Hard Rock. Le groupe a su créer, avant tout, son propre univers. Comme Pink Floyd, Led Zeppelin est une entité à part de l’histoire du Rock. D'ailleurs, on les retrouve, tout 2, dans le club très fermé des artistes, ayant vendus plus de 200 millions de disques, à travers le monde.

LED ZEPPELIN :

Robert Plant : chant
Jimmy Page : guitare
John Bonham : batterie
John Paul Jones : basse/claviers/divers

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Stairway to to heaven

There's a lady who's sure all that glitters is gold
And she's buying a stairway to heaven
And when she gets there she knows if the stores are closed
With a word she can get what she came for

Woe oh oh oh oh oh
And she's buying a stairway to heaven

There's a sign on the wall but she wants to be sure
And you know sometimes words have two meanings
In a tree by the brook there's a songbird who sings
Sometimes all of our thoughts are misgiven

Woe oh oh oh oh oh
And she's buying a stairway to heaven

There's a feeling I get when I look to the west
And my spirit is crying for leaving
In my thoughts I have seen rings of smoke through the trees
And the voices of those who stand looking

Woe oh oh oh oh oh
And she's buying a stairway to heaven

And it's whispered that soon, if we all call the tune
Then the piper will lead us to reason
And a new day will dawn for those who stand long
And the forest will echo with laughter

And it makes me wonder

If there's a bustle in your hedgerow
Don't be alarmed now
It's just a spring clean for the May Queen

Yes there are two paths you can go by
but in the long run
There's still time to change the road you're on

Your head is humming and it won't go in case you don't know
The piper's calling you to join him
Dear lady can't you hear the wind blow and did you know
Your stairway lies on the whispering wind

And as we wind on down the road
Our shadows taller than our soul
There walks a lady we all know
Who shines white light and wants to show
How everything still turns to gold
And if you listen very hard
The tune will come to you at last
When all are one and one is all
To be a rock and not to roll
Woe oh oh oh oh oh
And she's buying a stairway to heaven

There's a lady who's sure all that glitters is gold
And she's buying a stairway to heaven
And when she gets there she knows if the stores are closed
With a word she can get what she came for

And she's buying a stairway to heaven, uh uh uh.

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Petite biographie de Led Zep 

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 Peter Grant, le manager de Led Zeppelin                      Led Zeppelin devant son avion, le Starship

    Nous sommes en 1966, Jimmy Page, un jeune guitariste de studio, jouit d’une grande réputation dans le milieu du rock londonien. Il a déjà participé à une bonne dizaine de hits, tel que le You really got me des Kinks. Il est contacté par les Yardbirds, pour remplacer un certain Eric Clapton, mais décline l’offre et propose Jeff Beck, à sa place. Quelques mois plus tard, il intègre le groupe, mais en tant que bassiste. Il échange, rapidement son poste avec le second guitariste du groupe, Chris Dreja. Á la fin de l’année, Peter Grant, futur manager et 5e roue du carosse du Zeppelin, prend les Yardbirds en main.

  Fin 68, Jimmy page est seul aux commandes des Yardbirds et des dates sont prévues en Scandinavie. Il recrute, alors, de nouveaux musiciens, Robert Plant, au chant, John Paul Jones, à la basse, et un batteur renommé, John Bonham. La symbiose est parfaite. Le groupe, n’ayant plus rien à voir, avec l’ancienne formation, Jimmy décide de le rebaptiser New Yardbirds. En Europe du nord, il reçoit un accueil très prometteur.

    Les 4 musiciens enregisrent leur 1er album pendant la tournée anglaise qui suit et prennent le nom définitif de Led Zeppelin. Selon la légende, Jimmy aurait repris l’idée de Lead Zeppelin (dirigeable de plomb), à Keith Moon, le batteur des Who. Lead devient Led. Led Zeppelin, voila un nom qui caractérise parfaitement le projet de Jimmy, « (…) une connotation de lourd et léger à la fois. ». Par ailleurs, Peter Grant  leur a décroché un contrat en or, avec  Atlantic. Non seulement le groupe va être distribué par l'une des plus grandes maisons de disque, mais surtout, il garde le contrôle total sur ce tout ce qu'il pourra faire, et sur tout ce qui le touchera de près ou de loin, avec, en prime, une somme d’argent mirobolante.

     En Angleterre, l’accueil étant plutôt froid, Peter Grant décide de lancer la carrière du groupe aux States. Led Zep passe, d’abord, dans des petites salles avant de faire les premières parties de groupes reconnus. Le courant passe de suite avec les américains et son audience croît très rapidement. Le 1er album, qui arrive sur le marché, en janvier 69, part comme des petits pains, aux Etats Unis. Le groupe revient, dans son pays, pour une nouvelle série de concerts et le public se montre plus réceptif. Il  repart, ensuite, au pays de l’Oncle Sam, pour jouer en tête d’affiche. Les concerts s’enchaînent, sans pauses. Led Zep revient en Angleterre, en juin, puis retourne, pour la 3e fois, de l’autre côté de l’Atlantique, enregistrant, dans le même temps, son second opus. Il est dans les bacs, en octobre. Le succès est énorme, et cette fois ci, partout.

       Le dirigeable se pose, enfin, l’année suivante, au mois d’avril, dans un cottage isolé, au pays de Galles, du nom de Bron-yr-Aur, pour préparer son 3e album. Ce dernier sort en octobre. Il est très folk, plus de la moitié du contenu est acoustique, contrariant la partie la plus dure de son public. Ceci n’empêche pas le disque, d’afficher encore, des records de ventes.

     Le chapitre IV, débarque en octobre 71. Sur la pochette, le nom du groupe n’est même pas mentionné. C’est sur ce disque qu’apparaît leur logo, composé des 4 symboles. Cet album entérine définitivement leur succès. C’est celui qui se vendra le plus. En moins de 3 ans, le groupe est arrivé au sommet de la gloire et l’argent coule à flot.

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       De nouvelles tournées en Europe et aux USA s’enchaînent, mais entrecoupées, désormais, de vacances.

     Le 5e disque, Houses of the Holy, le 1er à avoir un titre, sort en 1973. Cette même année, Robert Plant doit subir une opération chirurgicales sur les cordes vocales. Sa voix est usée, par un tel rythme. Le groupe se retrouve en stand-by, pour une longue période.

       En 1974, Led Zeppelin créait son propre label, Swann song.

    Au début de l’année 75, le dirigeable repart en tournée. En février un double album, Physical Graffiti, est dans les bacs. Le succès est encore colossal. Mais l’horizon va se ternir. Pendant l’été, Robert Plant a un terrible accident de voiture sur une île grecque et se retrouve immobilisé. Pendant 1 an, le groupe ne peut plus tourner. Début 76, le groupe réalise, quand même, son 7e album, Presence, qui est dans les bacs, en avril. Même si c’est un nouveau triomphe, il est  jugé moins bon. Ce sera le disque du Zeppelin, qui se vendra le moins. En octobre le film, The Song Remains The Same, un concert enregistré en juillet 73, au Madison Square Garden, est sur les écrans, accompagné de son format en vinyl.

     Début 1977, Robert Plant est rétabli et le groupe attaque, ce qui doit être sa plus grosse tournée américaine. Il bat tous les records d’affluence. Pourtant, l’ombre se profile, à nouveau. Jimmy Page est accro à l’héroine et le 26 juillet, une nouvelle tragédie frappe Robert Plant. Son fils Karac (5 ans) meurt brutalement, des suites d’un virus très rare. Le programme du Zeppelin est à nouveau arrêté.

     Le dernier album, In through the out door  sort en août 79. Il est très imprégné de sons de synthétiseurs. Peu avant, Led Zep avait donné une série de concerts, qui furent calamiteux. La fin semble proche. Page est de plus en plus pris par son addiction à l’héro. Bonham accumule, de son côté les cuites. L’une d’elles provoque sa mort, en septembre 1980 et clôture l’aventure du dirigeable.

     Un album posthume de faces B de 45 tours et de chutes de studio, Coda, sort en 1982.

     Robert part dans une carrière solo. John et Jimmy vont s’impliquer dans divers projets musicaux.

   Les 3 membres rejouent ensemble, pour un concert de charité, en 1985, puis  au Madison Square Garden, en 1988, pour le 40e anniversaire d’Atlantic.

    Au milieu des années 90, Page et Plant se retrouvent et de leur fusion, naît No Quarter. Sur cet album, ils revisitent des morceaux du dirigeable, à la sauce orientale et avec des instruments traditionnels. Un orchestre égyptien et le London Metropolitan Orchestra y participent. Il y a, également, 4 inédits, dessus. Le résultat est remarquable. Une tournée s’organise, puis un second disque, Walking into Clarksdale voit le jour, en 1998, Cette fois ci, il s’agit de nouvelles compositions. Après la tournée, qui suit, chacun repart à ses occupations.

   Le 10 décembre 2007, le groupe se reforme le temps d’un concert, avec le fils de John Bonham, Jason, a la batterie. Depuis, on entend parler d’une reformation et d’une éventuelle tournée.


4 albums de Led Zeppelin

1                  3
        Led Zeppelin I (1969)                                               Led Zeppelin III (1970)

4                   pg
      Led Zeppelin IV (1971)                                               Physical graffiti (1975)


The Film
song
The song remains the same (1976)
Page/Plant
quarter
No quarter (1994)

pp



    Si Led Zeppelin définit une nouvelle orientation pour le Rock, dans son sillage, Deep Purple, qui a déjà quelques albums à son actif, va enfoncer plus profondément le clou, concrétisant l'émergence d'un genre nouveau.


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dp

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tribute





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Led Zep.divx
(17,6 Mo)

Beaucoup d'images
de cette petite vidéo
viennent de :

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Led Zeppelin
Vidéos Youtube


Led Zeppelin
Vidéos Dailymotion


Bio Led Zeppelin
(pyzeppelin.free.fr)

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Led Zeppelin
Wikipédia



Discographie

Led Zeppelin I
(1969)

Led Zeppelin II
(1969)

Led Zeppelin III
(1970)

(1971)

Houses of the holy
(1973)

Physical graffiti
(1975)

The Song Remains
the Same
(Live)
(1976)

Presence
(1976)

In Through
the Out Door
(1979)

Coda
(1982)

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Page/Plant

No quarter
(1994)

Walking into Clarksdale
(1998)
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Fimographie

The Song Remains
the Same
(1976)

Histoire
du
Zeppelin